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Le fantasmatique
22 janvier 2019

La petite phrase qui ne passe pas

La phrase qui ne passe pas. La semaine dernière, Benjamin Griveaux, via des propos rapportés par le JDD, avait déclaré à propos de Laurent Wauquiez qu'il était le "candidat des gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel". Visé, le président des Républicains avait rétorqué : "Comment peut-on être ministre en affichant un tel mépris des Français, Benjamin Griveaux ?". L'histoire aurait pu se clore avec cette interrogation mais c'était sans compter la réaction inattendue d'un homme qu'on dit très proche d'Emmanuel Macron, François Bayrou. Face à un tel désaveu public, Benjamin Griveaux s'est empressé de "couper court à la polémique" selon ses mots, par un tweet, dans lequel il accuse le JDD d'avoir déformé ses propos. Le JDD de son côté maintien sa version. Pour couper court à toute polémique, je viens de parler à @bayrou pour lui dire que l’indiscret publié dans @leJDD n’est en rien conforme à mes propos. Mais que je maintiens que le combat contre le diesel et contre la cigarette sont deux enjeux majeurs pour ma génération ! Il s’agit d’une conférence enregistrée le 2 avril 2015 pour le compte de l’éditeur par Arte-Filosofia. Et je dirai qu’en même temps qu’une définition de l’esprit français par Michel Onfray on peut y entendre en filigrane un autoportrait de ce même Michel Onfray. Le bonhomme est séduisant en ce sens qu’il participe d’un certain esprit français qui consiste tout simplement à râler. A râler contre tout puis à nuancer le propos en fonction des réactions de l’auditoire. Cela n’aurait qu’une incidence relative et mériterait peu que l’on s’y arrête si monsieur Onfray ne disposait d’une audience croissante. Il est ici présenté pour sa « contre-histoire de la philosophie » qui bien sûr mérite d’être écoutée parce qu’elle apporte une autre approche de la philosophie. Il est aussi intéressant de penser que les provocateurs sont toujours utiles au moins parce qu’ils secouent l’apathie générale et le conformisme. Mais cela ne peut être bon que si l’on propose des solutions, des idées et si on sait démontrer que l’autre peut avoir tort. Mais, s’il est un homme de formule, Michel Onfray se limite parfois à de l’amalgame que je qualifierai de « facile » dans la mesure où il sacrifie toutes les nuances possibles. J’aimerais ici en préambule préciser que cette chronique n’est pas un pamphlet contre le livre de Michel Onfray, « Décadence ». Elle est plutôt l’expression de convictions que j’aimerais partager au Philosophe Michel Onfray. Mon propos ne visera pas à convaincre l’essayiste en partant d’une démonstration fondée sur la raison. Puisse ainsi la lecture de cette chronique peser et interpeller ceux qui penseraient que l’évangile ne serait qu’une fable racontée à des enfants. C’est justement l’évacuation de toute idée de transcendance qui conduit bel et bien l’Occident à sa liquéfactionJe ne partage pas ainsi cette lecture anti chrétienne qu’il semble décliner dans son livre. C’est justement l’évacuation de toute idée de transcendance qui conduit bel et bien l’Occident à sa liquéfaction, à sa confusion du fait de la vacuité, du vide abyssal d’un monde qui a rejeté le message de l’Évangile. Michel Onfray semble vouloir régler ses comptes avec le Judéo-Christianisme considérant que Jésus est un joli conte… Voilà à quoi il réduit deux mille années de Christianisme. Michel Onfray ne contredit pourtant pas l’idée que La décadence serait finalement la résultante également de croyances fondées sur l’idéologie progressiste. «Au moment d'accepter cette proposition, on s'interroge. On s'interroge sur la responsabilité qui est celle du ministre de l'Intérieur. On s'interroge sur sa capacité à assumer cette fonction.» Les premiers mots prononcés par Christophe Castaner, mardi matin place Beauvau, lors de la passation de pouvoir avec Édouard Philippe, sont lourds de sens. Car des questions, le nouveau premier flic de France a forcément dû s'en poser avant d'accepter ce poste, lui qui a bien failli sombrer du côté obscur de la force. Petit flash-back. Nous sommes au milieu des années «80», à Manosque, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Christophe Castaner est le cadet d'une fratrie de trois garçons élevée à la dure par un père militaire, acariâtre et avare. À 17 ans, l'ancien enfant de chœur, biberonné à la messe et au scoutisme, décide d'entrer en rébellion. Il n’est pas toujours évident de distinguer le vrai du faux, l’histoire de la satire, même quand on est un essayiste publié dans les plus grandes maisons d’édition françaises. Dans Décadence, Michel Onfray entend raconter le déclin de la civilisation judéo-chrétienne en retraçant deux mille ans d’histoire. Mais un internaute, Lorenzo, nous a interpellés sur un passage précis de l’ouvrage. Le philosophe y écrit que « Christophe Colomb n’a pas découvert l’Amérique » car les Vikings y ont mis les pieds avant lui. « Un knarr, un navire de guerre de 16 mètres de long, a été découvert à Memphis (Missouri) près du confluent des rivières Wolf et du Mississippi. La datation au carbone 14 donne une fourchette entre 950 et 1050. L’Amérique a été découverte par les Vikings fin du Xe, début du XIe siècle, autrement dit : cinq siècles avant Christophe Colomb. S’il faut éviter la solution jacobine il faut également éviter la solution spontanéiste: du chaos il ne sort que plus de chaos encore, mais jamais un ordre nouveau. J’ouvre une parenthèse pour signaler que j’ai entendu une journaliste commenter le “A dans son cercle” de l’anarchie, tagué sur l’Arc de Triomphe, en disait qu’il était la signature des “antifas”. Tout va bien, car ce sont donc des amis politiques des médias du système, puisqu’ils sont censés lutter contre le fascisme casqué, armé, botté, militarisé -celui de Marine Le Pen bien sûr! Cette “anarchie” là n’est pas la mienne. C’est celle de l’idéaliste hégélien Bakounine qui croyait (comme un libéral dans sa candeur…) que la liberté de la révolte accoucherait naturellement de la révolution comme en sortant de la cuisse de Jupiter! Étymologiquement et historiquement : l'étude des techniques. On dit alors la technologie. Le tout compris comme ensemble de ce qui existe est souvent interprété comme le monde ou l'univers.) cohérent. On parle alors d'une technologie (Le mot technologie possède deux acceptions de fait :). Elle ne se confond pas dans cette seconde ( Seconde est le féminin de l'adjectif second, qui vient immédiatement après le premier ou qui s'ajoute à quelque chose de nature identique. La seconde est une unité de mesure du temps. Une automobile, ou voiture, est un véhicule terrestre se propulsant lui-même à l'aide d'un moteur. Un siècle est maintenant une période de cent années. Le mot vient du latin saeculum, i, qui signifiait race, génération. 3. En revanche, l'automobile dont l'existence s'accompagne de constructeurs, de routes, d'autoroutes, de stations-services, de garages, de parkings, etc. Le temps est un concept développé par l'être humain pour appréhender le changement dans le monde.). Étude des techniques, des machines, des outils, etc., employés dans l'industrie, qui est plus concise et sans doute plus claire, même si elle est un peu moins précise.

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