Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le fantasmatique
26 mars 2019

Le Qatar s’achète la France

Parmi les actuels et anciens membres du gouvernement, Claude Guéant en tant qu'envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati dont la sœur travaille pour le procureur général du Qatar et Fadela Amara ont multiplié les voyages dans l'émirat. A une époque, quand elle était Garde des sceaux, Rachida Dati se rendait jusqu'à deux ou trois fois par mois au Qatar. Le Qatar soigne Sarkozy, mais pas seulement: des proches de Chirac (qui en tant que président de la République s'était rendu 9 fois en visite officielle à Doha) et des socialistes bénéficient aussi de son attention et de ses faveurs. Le Qatar est le principal client du cabinet d'avocat de Dominique de Villepin. Le contrat stipulerait que les déplacements de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac à Doha se font dans les avions de l'émir. Autre démonstration du poids de l'émirat dans la vie politique française, il a obtenu le vote à l'Assemblée et au Sénat au début de l'année 2008 d'un statut fiscal exorbitant pour ses investissements en France. Il s’agissait, à vrai dire, d’une invention destinée à se faire mousser que Trump en personne lança dans les tabloïds, mais cela faisait un mensonge convaincant. Une année auparavant, Trump s’était rendu en Russie à l’invitation des Soviétiques, qui voulaient qu’il construise des hôtels de luxe à Moscou et Leningrad afin de répondre au nouvel appétit du régime pour les entreprises occidentales. «L’idée de construire deux monuments en URSS excite son imagination», rapportait alors Newsweek. L’une des grandes faiblesses de Trump est qu’il ne fait pas toujours très attention aux gens qui l’entourent, qu’il s’agisse de ses partenaires d’affaires, des personnages douteux qu’il retweete ou des dirigeants étrangers qui se présentent à sa porte. Il s’est avéré par la suite que ce Gorbatchev n’était pas vraiment le leader soviétique, mais un imitateur baptisé Ronald Knapp. Trump était en train de rendre ses hommages au vainqueur d’un concours de sosies. C’était la première fois que Trump faisait éhontément de la lèche au pouvoir russe dans l’espoir de faire des affaires. Ce ne fut pas la dernière. Les hôtels soviétiques susmentionnés ne donnèrent jamais rien, mais, au fil des ans, Trump ne cessa de revenir sur l’idée de construire en Russie.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le fantasmatique
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité